Adhérer à la FFMC : un acte militant !
C’est la FFMC qui a donné naissance à l’Assurance Mutuelle Des Motards (AMDM). Les anciens le savent bien, sans l’AMDM, les tarifs d’assurance délirants qui avaient cours à l’époque seraient toujours d’actualité. Comment un jeune pourrait-il s’assurer aujourd’hui dans ces conditions ? Comment un monde moto privé de jeunes existerait-il aujourd’hui ? Limité aux seuls « privilégiés » qui auraient eu les moyens d’assumer leur passion, nul doute que nos gouvernants qui visent ni plus ni moins que la suppression des 2RM auraient eu la partie facile…
C’est la FFMC qui est à l’origine du magazine Motomag (ex-Pavé dans la Mare), le seul magazine consumériste de la presse moto française et aussi le plus diffusé. En est issue la commission Stop-Vol qui a mené entre autres à l’homologation des antivols et à leur norme. Sans le mouvement FFMC, qui aurait validé la pertinence de tel ou tel antivol ? La publicité des fabricants ? Les tests conso de Motomag permettent également de mettre en avant les qualités des meilleurs équipements, et parfois de révéler les défauts de certains d’entre eux. Là aussi, sans la FFMC, la publicité des fabricants aurait été la seule forme d’information, sans aucun recul sur les réelles qualités des produits. N’oublions pas les opérations « Casque d’Âne » qui dénoncent les infrastructures dangereuses mises en place par des municipalités trop zélées.
C’est la FFMC qui est à l’origine des tarifs autoroutiers inférieurs pour les 2RM ! Sans compter avec les gratuités négociées pour les grands évènements moto : l’enduro du Touquet, les 24 H du Mans moto, le Bol d’Or, etc. Sans la FFMC, c’est plein pot, sans prise en compte de la moindre dégradation du réseau de nos plus légères montures !
C’est la FFMC qui forme les motards après le permis lors de stages de perfectionnement aujourd’hui récompensés par un label de qualité européen. C’est elle aussi qui intervient dans les établissements scolaires via le programme Éducation Routière de la Jeunesse (ERJ), qui est reconnu par un agrément de l’Éducation Nationale. Sans la FFMC, ces formations seraient exclusivement dispensées avec les messages anxiogènes de la Sécurité Routière, relayés par les forces de l’ordre (pistes CRS ou gendarmerie) ou les diverses associations forcément inféodées au pouvoir du simple fait des subventions qui leur sont indispensables pour exister !
C’est la FFMC qui a dénoncé l’inutilité du contrôle technique, du gilet fluo porté en permanence, de la plaque avant sur les motos qu’on voulait nous imposer pour que les radars « en approche » puissent nous punir comme les automobilistes !
La pratique de l’interfile reconnue ? C’est la FFMC. Le doublement des glissières de sécurité ? C’est la FFMC. Les opérations Motard d’un Jour qui montrent aux responsables des infrastructures les spécificités des 2RM ? C’est la FFMC.
Adhérer à la FFMC et par là même à l’ensemble du mouvement FFMC, c’est prendre en mains le destin du 2RM, défendre l’espace de liberté que signifie la pratique de notre passion commune, défendre le respect d’autrui que signifie pour nous cette pratique. Adhérer, c’est entériner le fait que plus nombreux, nous sommes et serons, demain encore, plus forts.
Parce que nos libertés, liberté de circuler, de jour, de nuit, sous le soleil ou sous la pluie, pour se balader ou pour aller bosser, liberté de choisir notre deux-roues, liberté de choisir notre équipement, liberté même de s’exposer aux risques routiers en toute connaissance de cause, si ce n’est pas nous qui défendons cette Liberté en principe garantie par la Constitution, personne ne viendra la défendre à notre place !
Adhérer à la FFMC, c’est faire perdurer notre passion, mise en brèche par les mesures anti-2RM (deux-roues motorisés) qui ne cessent de réduire nos possibilités d’assumer notre passion ! Un flashback s’impose sur les plus de 40 ans d’existence de notre fédération, qui est un des plus anciens et importants mouvements citoyens de France !
Accessoirement, adhérer à la FFMC, c’est d’un point de vue strictement économique, lui permettre de continuer à vivre. La FFMC ne perçoit aucune subvention afin de garantir son indépendance et ainsi défendre le point de vue des usagers qu’elle représente. C’est donc grâce aux adhésions que la FFMC peut rémunérer ses quatre salariés et payer ses frais de fonctionnement, et donc permettre aux bénévoles qui la composent d’organiser leurs actions. Individuellement, l’adhésion donne un tarif privilégié sur l’abonnement Motomag, sur un stage de perfectionnement AFDM, l’accès à des informations générales, tant juridiques que consuméristes, ainsi que des remises chez des motocistes partenaires.
Et tout ça pour 3,50 € par mois…