En ces temps d’abandon de la qualité du service public routier, cette somme pourrait être utilisée à combler les carences officiellement reconnues de l’État dans l’entretien des routes. Nous estimons que, contrairement à la pensée unique, sécuritaire et libérale, l’insécurité routière ne se réglera pas à coups de radars et de sanctions.
L’automatisation informatique ne fait que créer une taxe supplémentaire sans possibilité d’explications devant un juge. Qu’en pensent les magistrats ? Ceci constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux.
Enfin, nous dénonçons l’utilisation de la route comme laboratoire des politiques gouvernementales de contrôle des individus et réaffirmons notre attachement aux libertés individuelles en refusant la surveillance vidéo de ces radars numériques – ou tout autre gadget sécuritaire – permettant de connaître le positionnement des citoyens à un moment donné (boite noire, GPS obligatoire, etc.)