Diminution de l’accidentalité moto ?
| - Le rapport MAIDS établit le nombre d’accidents dus à une défaillance technique à 0.3 %.
- Près des deux tiers des accidents de 2RM avec un autre véhicule sont provoqués par l’autre véhicule.
- Les mutuelles et compagnies d’assurance peuvent également aider à établir que la cause technique – comme une usure des pneus très facile à détecter sans besoin de visite – est très minoritaire dans les accidents de deux-roues.
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Remède contre le bruit excessif de certains motards ?
| - À votre avis, ceux qui savent faire plus de bruit que la normale vont aller avec leur machine bruyante au CT pour mieux se faire envoyer sur les roses ? Non, ils vont remettre leur machine en conformité le temps du CT, et repartiront aussitôt dans leur garage la remettre dans l’état bruyant qu’ils souhaitent !
- Un CT est inutile sur ce plan, contrairement à l’éducation au respect d’autrui d’une part, et à un retour des contrôles sur le terrain (et pas par des radars qui n’ont jamais éduqué personne).
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Solution contre la pollution de nos moteurs thermiques ?
| - En ce qui concerne la pollution supposée des motos comparées aux voitures, il est utile de consulter le rapport de l’ANSES de 2019, un des plus étoffés de ce domaine, qui recommande d’augmenter la part modale des deux-roues pour améliorer la qualité de l’air, en même temps que d’améliorer leur performance énergétique : c’est le cas avec une évolution très rapide ces dix dernières années !
- Un deux-trois-roues motorisé c’est quatre fois plus léger qu’une voiture moyenne, ça prend quatre fois moins de place et ça met deux à trois fois moins de temps qu’une voiture pour faire le même trajet en zone urbaine.
- Un usager à deux-trois-roues motorisé, c’est un usager de moins dans les transports en commun déjà saturés en ville aux heures de pointe.
- Les particules fines émises par pneumatiques et freins sont beaucoup moins importantes du fait d’un deux-roues que d’une voiture.
- Les émissions polluantes les moins fortes sont le fait de deux-roues, qu’il s’agisse de CO2 (36 g/km chez Honda) que des particules autres, sauf pour les plus anciens qui ne sont pas les plus utilisés.
- Les niveaux acceptables de CO2 ne figurent sur les certificats d’immatriculation que depuis peu de temps, la seule mention y figurant étant le classement Euro donc le niveau maximal d’émissions pour la réception du véhicule concernée. Autant dire que la majorité du parc roulant ne pourrait pas être contrôlée en pollution, mais payerait quand même le montant « de base » exigé par les opérateurs de CT.
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L’Europe l’exige pour tous les pays !
| - Le fait que l’Europe exige quelque chose n’a jamais été un gage de pertinence.
- Il serait, en revanche, pertinent de rappeler que l’exercice de la démocratie avait fait que notre Assemblée nationale et notre Sénat avaient, eux, voté NON à ce CT moto ! La décision européenne s’oppose donc à la décision française. La France avait d’ailleurs voté non à l’échelle européenne également, il aurait été intéressant de se demander pourquoi.
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Les voitures en ont un, pourquoi pas les motos ? | - L’invention française est d’adjoindre à une vérification de sécurité VISUELLE une mesure de bruit et une mesure de pollution. Le tout pour 50 € (soit un tarif comparable à celui d’un médecin spécialisé) pour un coup d’œil que l’usager comme son concessionnaire savent faire (c’est au programme du permis moto) !
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Il y a surement une bonne raison à ce contrôle technique, non ? | - Oui, mais rares sont ceux qui ont eu le courage de le dénoncer : il s’agit simplement l’emprise d’un lobby, celui des opérateurs de contrôle technique qui, devant le recul de l’automobile, cherchent par tous les moyens d’autres manières de rentabiliser leurs installations !
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