Plus de deux-roues, moins de pollution !

Plus de deux-roues, moins de pollution !

Un deux ou trois-roues motorisé :
– c’est quatre fois plus léger qu’une voiture moyenne,
– ça prend quatre fois moins de place
– ça met deux à trois fois moins de temps qu’une voiture pour faire le même trajet en zone urbaine.

Un usager à deux ou trois-roues motorisé, c’est un usager de moins dans les transports en commun déjà saturés en ville aux heures de pointe.

Un usager de deux ou trois-roues motorisé n’est pas responsable des 15 à 20 milliards d’euros perdus dans les bouchons chaque année !

C’est maintenant scientifiquement démontré par l’ANSES : une plus grande proportion de deux et trois-roues motorisés favoriserait l’amélioration de la qualité de l’air en zone urbaine !

Enfin ! Depuis le temps que la FFMC défend l’idée que plus de deux-roues dans le trafic, c’est moins de congestion, moins de pollution, un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) vient conforter scientifiquement cette affirmation.

Notons au passage que ce rapport a été commandé par les Ministère de la santé et Ministère de l’écologie (cf p.208 du rapport), ce qui écarte d’emblée tout soupçon de favoritisme envers les 2-3 roues motorisés !

L’ANSES a, pour cette étude, commencé comme il se doit par un « état des lieux de la pollution de l’air ambiant par les particules et par le trafic routier » : d’où viennent les polluants, qui les produit, quand, comment, etc. La suite du rapport décrit trois scénarios d’évolution de la qualité de l’air avec des effets positifs croissants :

  • Scénario 1 : généralisation du filtre à particules sur les voitures
  • Scénario 2 : technologies alternatives (électrification massive)
  • Scénario 3 : ambition Air

L’annexe 6, page 44, que vous trouverez ci-dessous, présente la synthèse de l’impact des scénarios.

Le scénario le plus ambitieux, préconisé par l’ANSES, dénommé Ambition Air, recommande une croissance de + 50 % du trafic 2-roues essence et électrique.

De façon plus détaillée, la recommandation est :

  • une réduction du trafic

→  – 25 % des voitures particulières,

→  – 20 % des véhicules utilitaires légers et camions,

  • compensée par

→  + 75 % du trafic bus Diesel et électriques,

→  + 50 % du trafic deux-roues (essence et électrique).

Certes, il ne s’agit toujours que de faire une transition vers des mobilités plus douces et, à terme, vers la neutralité (et pas que carbone d’ailleurs).

N’empêche, la reconnaissance par la communauté scientifique des avantages des deux-roues dans le trafic urbain, que défendent la FFMC, aux côtés de la FEMA et des autres associations d’usagers de deux et trois-roues motorisés d’Europe, peut constituer un pas important dans nos dialogues avec les pouvoirs publics. Enfin !

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