Journée associative / relai Calmos sur le Markstein
Journée de sensibilisation aux bonnes pratiques
avec l’AEDMV, la FFMC 88, la FFMC 68 et le Codever
Comment définir cette journée coorganisée avec l’AEDMV, la FFMC 88 et la FFMC 68 au Markstein ?
La coopération a été un plein succès, sans aucun doute. En revanche, l’arrêt des motards de passage a été définitivement un bide. Hormis un gros passage de copains de la FFMC, il n’y a pas eu grand monde. Côté Codever, deux adhérents se sont déplacés et c’était tout.
Compliqué tout ça !
Cette difficulté à atteindre les concernés, aussi bien les motards pour la FFMC que les disciplines représentées par le Codever, a été le sujet principal de notre journée.
Comment discuter avec les concernés si les concernés ne se sentent pas concernés ?
Deux motards de la gendarmerie sont venus nous rendre visite, ils se sentaient concernés en tant que citoyens. Nous avons pu discuter de la problématique du bruit sur le massif et de la vitesse excessive de certains, voitures comme motos. Eux aussi font le constat que si une réelle prise de conscience des intéressés n’arrivait pas, nous allions tous en payer le prix à la fin.
Nous avons assisté à leur travail sur le terrain : de nombreux motards et automobilistes ont été arrêtés pour bruit excessif ou non-conformité de véhicules. Le plus effarent a été quand deux motards en excès de bruit ont été arrêtés, l’un d’eux a sorti ses outils et remis sa chicane. Ceci pose vraiment question !
Après le départ de la Gendarmerie, nous avons forcément discuté de ce à quoi nous venions d’assister.
- Ont-ils conscience des désagréments qu’ils occasionnent aux autres ?
- Comment peut-on atteindre ces personnes ?
- Connaissent-ils vraiment l’implication des associations pour défendre les libertés ?
- Ont-ils conscience de l’ampleur du travail que font les bénévoles de la FFMC ?
- Savent-ils que la circulation sur le massif est en péril ?
Il est urgent de sensibiliser ces personnes.
La communication avec les randonneurs est-elle possible ?
En ce qui concerne le Codever, la seule fois où j’ai pu discuter avec des marcheurs, ils étaient focalisés sur le bruit des motos, en plus à raison au moment de la conversation. Nous avions beau leur expliquer le travail de fond, ils ne connaissent rien à la moto et mettent en doute la pertinence du travail de sensibilisation de la FFMC, comme le fait SOS Massif des Vosges. Il est urgent de trouver des moyens à créer un dialogue entre tous.
Comme l’expliquait Marc, les clients de l’hôtel se plaignent certains matins du bruit de véhicules quand le massif se transforme parfois en circuit la nuit.
Mon constat est que l’incivilité de certains, le passage répété de meutes de motos, ou le klaxon musical voiture et motos est pénible. Et nous n’avons passé que quelques heures sur place.
Comment éviter le conflit ?
Le chantier est grand et demande la mobilisation tous azimuts pour faire de ce massif, dans son ensemble, un lieu de partage dans le respect de chacun. Dans l’état actuel des choses, nous allons vers la confrontation, c’est une certitude.
L’autre difficulté, et non des moindres, est de trouver comment atteindre nos voisins allemands. Ils viennent en grand nombre rouler sur le massif et eux aussi parfois font du bruit.
Il est nécessaire de s’associer à des instances motocyclistes allemandes pour faire passer le message chez eux et ici. Nous avions évoqué la coopération de la FEMA.
Nous devons penser à utiliser tous les moyens de communication pour faire passer un message d’apaisement.
Seuls avec l’AEDMV, les FFMC 88-68-67 et 90 et le Codever nous n’y arriverons pas.
Une autre date est déjà prévue pour le 5 aout, nous espérons pouvoir mobiliser d’autres associations et y faire venir des journalistes.
J’en profite pour remercier l’Hôtel WOLF qui nous a accueillis sur sa propriété et la FFMC88 qui a réagi promptement pour rendre l’évènement possible.
Codever du Bas-Rhin – Pascal Jully
(Photos : FFMC 88 – Éric)
Laisser un commentaire