Rodéos urbains : contexte ?

Rodéos urbains : contexte ?

Réponse de Nicolas Grumel (@Motomagcom) : « Entièrement d’accord. C’est un serpent de mer qui est bien utile pour un ministre de l’intérieur qui cherche à se mettre en avant. Il y a dix ans ça s’appelait stunt et c’était le même problème. Nous avions traité le sujet dans Motomag, à plusieurs reprises. »

Rappelons-nous le contexte de la création du circuit Carole ! C’était l’époque où les motards faisaient les dingues à Rungis, tout s’est calmé après cette excellente initiative (même s’il a fallu un décès, celui de Carole, pour que ça se bouge en haut lieu). 

Aujourd’hui, quand une association tente d’organiser de quoi permettre à des gamins de se défouler en toute sécurité avec leur bécane, personne ne suit, c’est même plutôt l’inverse. La seule réponse est encore et toujours la répression qui satisfera bon nombre de nos concitoyens mais ne résoudra rien, bien au contraire.

Plus on interdira les terrains de motocross, plus on fermera les circuits, plus on augmentera le risque sur les routes. Tout gestionnaire d’équipe le sait, on ne change pas les gens : on utilise leurs compétences et on adapte leur environnement de manière à ce que tout le monde y gagne.

Malheureusement, nos dirigeants le confirment encore et toujours : « Quand on n’a qu’un marteau, tous les problèmes sont des clous ».

Dominique

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