ZFE (zones à forte exclusion)

ZFE (zones à forte exclusion)

Un des plus gros obstacles pour notre mobilité future est bien la mise en place des zones à faibles émissions, que nous devrions renommer « zones à forte exclusion ».

La FFMC dénonce depuis 15 ans l’effet délétère de ces restrictions de circulation (l’ancien nom était ZCR pour zones de circulation restreinte, c’était plus explicite). En effet, pour les plus défavorisés, ceux qui, faute de moyens, n’ont pas accès au centre des villes pour leur logement, mais doivent y accéder pour tout le reste, c’est le choix des embarras et non l’embarras du choix. Comment se déplacer d’une banlieue à un centre-ville quand aucun transport en commun ne le permet ? Qu’aucune alternative au véhicule individuel n’est proposée ? Certes, l’idéal serait le télétravail, qui n’est, comme par hasard, accessible qu’aux classes au moins moyennes, celles-là mêmes qui pourraient se passer de véhicule parce qu’elles habitent la ville. Les autres ? Assignés à résidence ! Pendant ce temps, les « favorisés », eux, défendent ce qui leur suffit, la mobilité dite douce. Mais quand la « douceur » fait l’exclusion, elle devient violente.

Dans ce paysage pour le moins sombre que nous dessinent les intégristes du tout-vélo-EDP au mépris de celles et ceux qui ne peuvent pas être concernés, certains ont fait la preuve des bienfaits du 2RM dans ces ZFE : ils n’y seront pas concernés ! C’est la combinaison de manifestations contre les ZFE et de réunions avec les élus et responsables qui auront permis d’obtenir ces résultats.

Rapport ANSES - Émissions des polluants du trafic routier (scénarios) - 2019

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