L’association des fermes-auberges du Haut-Rhin redoute « l’anarchie » constatée l’an dernier.

L’association des fermes-auberges du Haut-Rhin redoute « l’anarchie » constatée l’an dernier.
L’ALSACE – 02 05 2021 – Olivier BRÉGEARD
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Éviter une nouvelle ruée en montagne

L’association des fermes-auberges du Haut-Rhin demande aux autorités d’envoyer « un message fort » dès les premiers week-ends de mai, pour éviter un retour de « l’anarchie » constatée l’an dernier.

À quelques jours de la levée de la limite des déplacements à 10 km, ce lundi 3 mai, le président de l’association des fermes-auberges du Haut-Rhin , Serge Sifferlen, a profité d’une rencontre entre les représentants du monde agricole et le préfet Louis Laugier, pour rappeler les ratés du déconfinement du printemps 2020 : « Nous avons eu le sentiment d’être abandonnés. La soudaine affluence dans les Vosges a provoqué trois semaines d’anarchie dans le massif. »

« Nous avons le recul, cette fois, pour ne pas répéter les erreurs de l’an passé »

Il a donc demandé au représentant de l’État d’envoyer un « message fort » dès les premiers week-ends de ce mois de mai, avec « une présence exemplaire des forces de l’ordre », même si la réouverture des auberges n’est pas prévue avant le 19 mai. « Nous avons tous besoin de nous ressourcer au sortir de l’hiver et de ce nouveau confinement, mais cela doit se faire dans le respect de la nature et de nos outils de travail. Nous avons le recul, cette fois, pour ne pas répéter les erreurs de l’an passé. »

Le préfet Laugier a fait savoir que le sous-préfet de Thann-Guebwiller était chargé d’étudier la question des conséquences du déconfinement en montagne, en s’inspirant du dispositif mis en place cet hiver pour limiter l’accès aux sommets, après quelques week-ends de saturation , « un partenariat avec la gendarmerie et les brigades vertes qui a globalement plutôt bien marché ».

Pour la belle saison, « le problème principal, c’est le bruit généré par les motos, même si ça ne roule pas vite, vu la fréquentation », rappelle Serge Sifferlen. « Mais nous sommes contre des interdits supplémentaires, la stigmatisation de telle ou telle catégorie de visiteurs », comme un weekend interdit aux motards.

« Une nature accessible, mais pas n’importe comment »

Le président des fermes-auberges demande plutôt « une répression accrue, davantage de sanctions », en attendant la mise en place de radars sonores, qui imposeraient une limitation du bruit. « Il y a encore des pistes à explorer », estime-t-il, tout en appelant à trouver des solutions avant que des associations « imposent des interdits ».

 

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