Les grandes dates de la FFMC

(Et quelques décisions aberrantes des pouvoirs publics français qui fondent son action)

  • 1-2-3 février 1980 : Publication au journal officiel. La création de la FFMC est officialisée.
  • 1er mars 1980 : Première manifestation nationale de la FFMC en protestation contre les nouveaux permis moto.
  • 1980 : Boycott de la vignette moto par la FFMC avec création d’un collectif d’avocats afin de défendre les motards qui seraient inquiétés. Action piquenique dans les résidences secondaires des personnalités qui ont voté la vignette.
  • 1982 : La FFMC, après occupation des péages durant la période de départs et retours des grandes vacances de juillet-aout, obtient une réduction de 40 % de tarif autoroutier pour les motos et les sidecars.
  • 1983 : la FFMC participe à la réforme du permis moto. Jusqu’en 1983, les épreuves du permis moto n’étaient vraiment pas en phase avec les réalités de la conduite sur la route. Les différentes catégories A1, A2 et A3 obligeaient à passer jusqu’à trois permis consécutifs pour pouvoir conduire des « toutes cylindrées ».
  • Septembre 1983 : Création de la Solidarité Mutuelle des Usagers de la Route (SMUR – qui deviendra la Mutuelle des Motards). La souscription nationale lancée par la FFMC a été suivie par 40 000 donateurs et permis de rassembler plus de 10 000 000 de Francs.
  • Septembre 1983 : Création des Éditions de la FFMC qui éditent « Le Pavé dans la Mare » magazine d’information moto indépendant.
  • 1984 : Création de la FFMC Loisirs. La revendication de la formation dès le plus jeune âge qui débouchera sur la commission ERJ2RM pour former les militants à investir dans les écoles. Elle aura contribué à la mise en place du BSR.
  • 1985 : Création de l’Association pour la Formation des Motards (AFDM). Elle propose des stages postpermis de perfectionnement à la conduite sur route et recommande des motos-écoles pour la qualité de leur enseignement.
  • 1er janvier 1986 : La France instaure le bridage de toutes les motos neuves à 100 ch.
  • 25 juin 1988 : Création de Fédération Européenne des Motards (FEM) lors de la première Eurodemo (manif européenne de motards) à Strasbourg. La FFMC est membre fondateur. La FEM deviendra la FEMA
  • Septembre 1991 : En collaboration avec les Directions départementales de l’Équipement (DDE), les motards organisent des relais sur la route des grands évènements moto, afin de permettre à chacun de faire une pause et si nécessaire, de bénéficier d’une assistance technique (Relais Calmos).
  • 13 mars 1993 : Circulaire du ministère des Transports sur les rails de sécurité. Ils doivent désormais être doublés sur le réseau national dans tous les virages de rayon inférieurs à 400 m.
  • 1994 : Création d’un poste de « Monsieur Moto » par département, au sein des DDE suite à une demande récurrente de la FFMC, d’avoir des interlocuteurs au niveau local sur les infrastructures.
  • Avril 1994 : Sortie en Kiosque du « Pavé dans la Mare » qui devient à cette occasion MotoMagazine.
  • Juin 1994 : Publication de la norme NF N° P98-300 qui permet de lutter contre les ralentisseurs non conformes. En cas d’accident causé par un tel dispositif, la responsabilité des municipalités est directement engagée.
  • 13 Avril 1996 : La bataille du rail. Grande manifestation contre les rails guillotine qui donnera lieu à la création de nouveaux dispositifs de protection des motards vis-à-vis des rails de sécurité.
  • 1er juillet 1996 : Mise en place de l’équivalence 125 pour les possesseurs du permis auto et bridage à 34 ch. pour les conducteurs de moins de 21 ans. La FFMC a participé à la table ronde sur l’équivalence permis B. Elle demande qu’une formation soit proposée, lors de l’achat d’un 125.
  • Octobre 1997 : Mise en place du BSR – Brevet de Sécurité Routière à l’attention des conducteurs de cyclomoteurs. Cela répond à une revendication récurrente de la FFMC qui s’attachera désormais à développer une offre de formations adaptées aux adolescents.
  • 1996 : Création de la Commission Juridique de la FFMC. Rassemblant des avocats et juristes motards bénévoles, elle vise à défendre les motards dans les litiges (accident, consommation, PV) et à conseiller la fédération vis-à-vis des questions juridiques.
  • Juin 1999 : La récidive de grand excès de vitesse devient un délit passible de prison.
  • Septembre 1999 : La FFMC IDF s’invite à la fête de l’humanité. Elle déplie une banderole sur laquelle est inscrite : « La sécurité routière faisons-la vraiment », à l’occasion du discours de clôture de Jean-Claude Gayssot.
  • 5 juin 2000 : Signature d’une convention entre la FFMC et l’Afnor pour la création d’une « Norme NF recommandée FFMC » d’antivols moto.
  • 28 Aout 2001 : Le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) est créé par décret. Il sera installé officiellement le 25 octobre 2001, la FFMC y aura un siège avant d’en claquer la porte en avril 2004.
  • 9 Octobre 2001 : La FFMC est reçue avec huit autres associations, par le président de la République Jacques Chirac.
  • 2002-2003 : Mise en place des actions de « Bombage » des infrastructures dangereuses.
  • 2003 : Mise en place du comité « droit et liberté » composé de trois avocats pénalistes et deux membres du Bureau National. Leur rôle : dénoncer le contrôle sanction automatique.
  • 1er avril 2004 : La FFMC claque la porte du Conseil National de Sécurité Routière, estimant que sont objectif a été dévoyé en devenant un appui à la politique de communication du gouvernement.
  • 30 Septembre 2005 : Après un an de boycott et de manifestations de la FFMC, la mesure d’allumage des feux de croisement le jour par tous les usagers de la route est discrètement enterrée.
  • 5 janvier 2006 : La revente d’un deux-roues motorisé non strictement conforme à son homologation devient passible de 2 ans de prison et 30 000 € d’amende…
  • 12 Janvier 2006 : Publication du Manifeste de la FFMC pour une meilleure sécurité routière et une approche citoyenne de la moto. Il rassemble les propositions de la FFMC issues de 25 ans d’expérience en matière de pratique et sécurité moto.
  • 13 Février 2008 : La FFMC fait échec à un projet de mise en place d’un contrôle technique moto. Le projet est officiellement abandonné lors du CISR.
  • 3 Mars 2009 : La FFMC, en collaboration avec d’autres organismes représentatifs du monde de la moto (FFM, CNPA, AMDM…) fait échouer la mise en place de la procédure « VE » (Véhicule Endommagé) procédure bureaucratique inadaptée aux motos.
  • 5 Octobre 2009 : La FFMC est nommée au Comité Supérieur de l’Éducation Routière et au Comité des Usagers du Réseau Routier. La présence de la FFMC au sein de ces deux instances nouvellement créées consacre la reconnaissance de la légitimité de la FFMC en tant que représentante des usagers de la route à deux roues.
  • Le 20 novembre 2012, après des années de mobilisation et de travail de la FFMC, aux côtés de la FEMA, le Parlement européen a adopté un nouveau règlement portant sur l’homologation des deux et trois roues à moteur à partir du 1er janvier 2016. Le texte met fin au régime dérogatoire dont bénéficie la France depuis 1986 sur le bridage des machines à 73.4 kW ou (106 ch), dont l’inutilité est officiellement reconnue et ainsi laisser la puissance des motocyclettes telle qu’elle est à la sortie des usines.
  • 27 novembre 2012 : La FFMC revient au CNSR en tant que membre permanent. On retiendra surtout la mise au placard de l’éthylotest et du brassard contre lequel la Fédération des Motards en Colère était opposée dès son annonce en janvier de la même année.
  • Le 18 décembre 2013, les États membres de l’Europe ont rendu arbitrage sur l’harmonisation du contrôle technique à tous les véhicules. La directive reporte celui des motos et scooters, au moins jusqu’à 2022. Une victoire du lobbying motard sur celui des industriels, pourtant beaucoup plus puissant. Ils ont ainsi reconnu les arguments apportés par les défenseurs des motards, au premier rang desquels la Fédération Européenne des Associations de Motards (FEMA) et la FFMC, qui ont combattu en première ligne contre la directive rédigée par la Commission Européenne, depuis juillet 2012.
  • 1er février 2016, autorisation de remonter les files de véhicules. Une fois encore, c’est la FFMC qui a le plus bougé sur le sujet : l’association représentative des usagers à deux-roues s’est appuyée sur l’expérience hollandaise, qui reconnait comme pratique autorisée la circulation des motos entre les voies réservées aux voitures. La FFMC a préconisé l’utilisation de la dernière interfiles sur la gauche de la chaussée, et a demandé que soit respecté par les motocyclistes un différentiel de vitesse avec les voitures n’excédant pas 20 km/h, ainsi qu’une distance de sécurité entre les deux-roues.
  • Le 24 novembre 2016, la FFMC est représentée au CSER, organe consultatif et représentatif des professionnels de la formation à la conduite et à la sécurité routière.
  • Janvier 2018 : La FFMC organise un lobbying parlementaire contre les décisions du CISR – notamment contre la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h – qui porte ses fruits auprès des sénateurs.
À suivre…

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